Chers paroissiens et fidésiens, aimés de Dieu !

Nous voici au temps de l’Avent qui fait mémoire de la venue de Dieu parmi nous.

Au cours de cette année, nous aurons encore à faire l’expérience de la proximité de Dieu dans son Mystère d’incarnation pour être parmi nous, l’un de nous (Jn 1, 1-5). Ce temps de l’Avent nous met dans une disposition « d’attente » de la venue du Seigneur, que nous fêterons à Noël. Nous sommes invités à être vigilants et fidèles dans le discernement des signes de cette présence incarnée de Dieu qui, en son Fils Jésus Christ, nous sauve (Jn 1, 5.11). « Veillez ! » pour ne pas se laisser abuser par les faux prophètes semeurs des anti-valeurs (Lc 21, 6-9).

Le règne de Dieu qui est justice a déjà commencé. Nous devons le vouloir et désirer qu’il se développe en nous et s’étende dans le monde entier. Nous sommes invités à produire des actions de justice et d’équité, à utiliser de manière clairvoyante les biens et les capacités que le Créateur a mis à notre disposition pour davantage prendre soin de la création qui nous a été confiée. Entrons dans ce temps avec espoir et confiance. Vivons dans la continuité responsable et « responsabilisante » avec Dieu pour veiller sur les plus petits, les plus démunis, les laissés pour compte. Ce temps de l’Avent nous permet de réfléchir sur la vulnérabilité et la misère de l’être humain s’il demeure sans Dieu.

Je vous exhorte à croire en cette Église qui, au-delà de ses souffrances et ses faiblesses, porte la présence de Dieu Sauveur au milieu de l’humanité. Cette Église, toujours soucieuse et active auprès des plus faibles, porte des projets de justice grâce à vos dons infinis (Jn 21, 15-17).

Vos dons infinis permettent à l’Église de prendre soin de vos prêtres et aujourd’hui des nombreux salariés qui les aident à porter ces projets d’humanité. Je vous remercie pour ce visage maternel que vous donnez à l’Église. Merci de la soutenir encore fortement en ces temps de profonde crise. Veillons à ne pas être des insouciants, indifférents aux souffrances de notre humanité. Tendons vers le but ultime qui est la rencontre avec le Seigneur, lui auquel l’assistance à son Église ne fait pas défaut.

Père François o.m.i